Boulimie : Si je suis si intelligent-e, pourquoi je mange comme ça ?
C’est le titre d’un livre écrit en 1942 (!) par Peter Miller : « If I’m so smart, why do I eat like this ? » J’aime beaucoup ce titre parce que, l’air de rien, il résume tout. En réalité, il ne porte pas sur les troubles alimentaires, mais plutôt sur l’alimentation troublée, ou compulsive circonstancielle (c’est-à-dire les personnes qui, sans être obsédées par la nourriture, ont du mal à contrôler ce qu’elles mangent dans certaines circonstances). Mais le titre pourrait laisser penser qu’il a été écrit pour des personnes boulimiques. En quoi ce livre peut-il concerner les boulimiques? Parce que les boulimiques sont des personnes créatives, vives, intelligentes, très sensibles. À…
BOULIMIE ET jugement : Otages d’une image
Alice est une femme active d’une quarantaine d’années, mère célibataire, cadre dans une grande entreprise. L’incarnation même de la femme forte et indépendante. Chef d’équipe, elle est unanimement considérée comme une personne très compétente et carrée. Toujours prête à rendre service, on la décrit aussi comme très généreuse. Dans sa vie professionnelle, donc, Alice, c’est la nana qui assure. Elle sait où elle va. Elle gère sur tous les fronts. Elle est limite incassable. Elle est presque intimidante, on sent qu’elle n’est pas là pour rigoler. En off, la vraie vie d’Alice, c’est : se retrouver tout le temps à gérer des projets qui ne sont pas les siens, travailler…
Pour Un bocal d’eau stagnante 🐟
Imaginez une personne qui vivrait sa vie avec 50% d’énergie en moins. Tout en étant, a priori, tout à fait saine – c’est-à-dire en pleine possession de ses capacités physiques et mentales, cette personne, par le simple fait de se retrouver dans un certain environnement, vivrait sa vie avec 50% de capacités générales en moins, par rapport à ce dont elle est dotée. Regardons cette personne d’un peu plus près : de l’extérieur, tout va bien. Elle est en bonne santé, intelligente, dynamique, pétillante. A la voir comme ça, on ne se doute pas une seconde qu’elle vit sa vie avec ce handicap. Normal qu’on ne puisse se douter de…