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Plus mordant, tu meurs : « Le coeur au ventre », de Guy Carlier.
Le coeur au ventre de Guy Carlier Cru et caustique. Une description dépouillée, d’une transparence gênante, de scènes de vie, avec un humour cynique et totalement désabusé. Et puis, il y a cette boulimie, présentée sans filtre, dans toute son humanité honteuse, toujours quelque part, tantôt en musique de fond, tantôt au premier plan. Tout sauf une vision romantique des troubles alimentaires et de la souffrance, en somme. Personnellement, j’ai toujours éprouvé une fascination immense et malsaine et aussi un sentiment de reconnaissance infini à l’égard des personnes qui livrent crûment des morceaux de vie, que tout le reste du monde s’acharne à cacher frénétiquement. Surtout lorsqu’il s’agit de personnalités exposées,…